:: The West Wing : Les Couloirs de la Maison Blanche ::

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Titre : Stuff
Auteur : Deb
Traduit par :
Marie
Catégorie : Future Fic, Humour, Drama.
Personnages : Sam, Evan.
Rating : G.
Résumé : Sam a une discussion avec Evan, qui s'est disputé avec son père.
Disclaimer: Ils sont à Aaron Sorkin et Cie, et pas à moi (snif). Je ne touche pas d'argent pour cette histoire.
Spoilers : "Somebody's going to emergency, somebody's going to jail"
Note : Quatrième partie de la série " Governor Spanky ".
Comme toujours, merci beaucoup à Deb pour avoir écrit ces histoires, et pour avoir accepté que nous les traduisions.

Ces histoires sont archivées sur la " Sam Seaborn Fan Fiction Archive " (www.samfanfic.com)



Stuff

by Deb

"OK. Donna est chez l'imprimeur, Charlie rencontre l'ACLU -" Josh aspira bruyamment le reste de son café et mit le mug dans l'évier. "CJ est à San Diego, Toby peaufine le discours sur le travail. Je vais aller chercher Léo à l'aéroport. Sam, pourquoi t'occupes-tu des enveloppes ? Nous avons des volontaires pour ça."

" Je suis volontaire. Aïe." La table de la salle à manger de Sam était ensevelie sous les boites d'enveloppes et les piles de lettres. Evan, assis à sa droite, pliait diligemment les feuilles en trois.

"Tu n'as rien à faire de mieux que d'être assis là et récolter des coupures avec le papier ?"

"Je tue le temps jusqu'à la prochaine dispute avec Toby. Ça le rend dingue que je puisse avoir le dernier mot pour les discours maintenant."

Cela stoppa Josh sur sa lancée et amena un petit sourire sur son visage. "Toby travaille pour toi maintenant."

"Oui, c'est vrai." Sam essayait très fort de ne pas avoir l'air trop suffisant, mais ce n'était pas complètement réussi. "Je pense à me procurer ces sortes de balles en caoutchouc."

Madame Estenhaus apparut, venant du salon et apportant plus de papiers. "Bien, vous aviez vu juste là dessus."

Josh se débattait dans son manteau, fouillant ses poches à la recherche de ses clés. "De quoi parlez-vous, Mme E. ?"

"Les garçons ont insisté pour aider au courrier, alors Samuel leur a donné quelques lettres à plier et a dit qu'ils s'ennuieraient au bout de dix minutes. Nous voici," elle regarda sa montre, "neuf minutes et quarante-cinq secondes plus tard, et ils sont sortis jouer au ballon."

"Je ne peux pas le croire. Ils en ont réellement fait quelques unes", remarqua Sam, lui prenant la pile.

"Je suis parti," dit Josh repérant ses clés sur le comptoir de la cuisine. "Si Léo doit attendre à l'aéroport ne serait-ce que cinq minutes, il me le reprochera jusqu'à la fin des temps."

"Tu le ramènes ici ou vous passez d'abord par l'hôtel ?"

"Je suppose que je vais le déposer à l'hôtel pour qu'il s'installe. Donna a fait les réservations pour tout le monde, le dîner est à 7 heures. Donc ça lui laisse un peu de temps pour se reposer. A plus tard."

Josh s'était à peine esquivé par la porte de derrière que Toby entrait par celle de devant. "Sam, tu ne peux pas dire ça."

"Quelle partie ?"

"Celle où tu attaques Portsfield pour sa position sur les travailleurs immigrés. Crois moi quand je te le dis, ça ne passera pas avec les syndicats."

"C'est la Californie du Sud, Toby. Les travailleurs immigrés sont un grand problème, et si je ne donne pas ma position sur le sujet, j'aurai l'air d'esquiver."

"Nous devrions l'esquiver, du moins pour le moment. Le moment et l'endroit - "

"On le laisse, Toby. Si tu veux nuancer avec un langage plus doux, j'y jetterai un coup d'œil." Sam n'avait pas levé le nez de ses enveloppes et ne souriait vraiment pas. Toby quitta la pièce brusquement, sa frustration évidente.

"Je crois que vous avez adoré cela", déclara Mme E., s'asseyant et prenant une pile de lettres.

"J'ai attendu 18 ans pour avoir le dernier mot avec lui. J'espère que ce n'était pas trop odieux."

"Peut être un peu, mon cher. Evan, vous êtes affreusement calme aujourd'hui."

Le jeune étudiant leva les yeux et sourit timidement. "Désolé Madame. Je suppose que je suis un peu distrait. Aïe ! Professeur vous êtes certain que le Président Bartlet a débuté comme ça?"

"Bartlet ne se serait jamais abaissé à remplir des enveloppes", répondit Sam, suçant son index. "Il ne connaissait même pas mon nom pendant les 6 premiers mois de la campagne. Et n'essayez pas de changer de sujet, M. Liu. Qu'est-ce qui vous distrait tant ?"

"Ce n'est rien, juste… J'ai eu une discussion avec mon père ce matin. Il veut que je change de matière principale pour prendre les affaires." Evan eut un grognement dédaigneux. "Et il veut que je travaille pour un gentil candidat républicain."

Sam eut un rire bref. "Oh, j'ai déjà entendu ça. Quand j'ai quitté ma boite pour rejoindre la campagne, mon père a pensé que j'étais devenu fou. Il a pris le premier avion et nous a rejoins dans un hôtel du Connecticut, déterminé soit à me faire changer d'avis, soit à me traîner à la maison pour me déprogrammer."

"Qu'est-ce que vous lui avez dit ?"

Soupirant, Sam repensa à la discussion animée qui avait eut lieu au bar de l'hôtel. "En fin de compte, tout s'est ramené au fait que j'étais un adulte, responsable des conséquences de mes actes. Le fait que j'étais financièrement indépendant n'a pas fait de mal, non plus."

"J'aimerais que ce soit mon cas." Evan se mordilla la lèvre et tapota du doigt le dessus de la table. "J'ai vraiment dit des choses affreuses. J'en ai juste tellement marre de lui quand il essaye de m'imposer son opinion comme ça."

"Tu devrais l'appeler", dit Sam en gardant soigneusement les yeux sur son travail.

"Le téléphone marche dans les deux sens Professeur. Il peut m'appeler aussi."

"Evan"

L'étudiant leva les yeux et trouva son mentor qui l'étudiait avec un regard troublé. "Quelque chose ne va pas ?"

Sam bougea sur sa chaise, mal à l'aise. "Evan, il y a des années mon père a fait quelque chose qui m'a tellement blessé que je ne lui ai pas parlé du tout pendant des jours. Pendant longtemps, je n'étais pas certain que les choses pourraient s'arranger entre nous."

"Qu'est-ce qui s'est passé ?"

"Il est mort, Ev. Lorsque j'étais encore en train d'essayer de décider si je pouvais lui pardonner, il a eu une crise cardiaque et est mort à trois mille miles de moi." Sam fit une pause pour s'éclaircir la gorge et réfléchir à la manière de continuer. "J'aimais mon père, même quand j'étais trop en colère pour lui parler. J'aimerais le lui avoir dit, mais je pensais avoir le temps. Bon, je suppose que ce que je suis en train d'essayer de dire c'est de ne pas laisser les choses importantes non-dites. On n'a jamais autant de temps qu'on le croit." Evan eut du mal a avaler et hocha la tête. Sam mit sa main sur son bras. "Il y a un téléphone dans ma chambre. Va appeler ton père."

"Merci" chuchota Evan, "J'y vais."

Quelques minutes après le départ du jeune homme, Sam n'avait pas encore bougé, écoutant le tic-tac de l'horloge. Finalement, il soupira et reprit son travail. Mme Estenhaus se leva et remplit une tasse de café, puis s'approcha de la table et la déposa en face de lui. "Savez-vous ce qu'ont été mes derniers mots à mon mari ? "Arrête les donuts pour aujourd'hui, tu grossis."" Sam sourit un peu, et cligna les yeux de surprise quand Mme E. se baissa pour l'embrasser sur le front. "Phil savait que je l'aimais, Samuel. Votre père le savait aussi."

"Je l'espère" chuchota-t-il. Il allait prendre une autre pile de lettres mais fut arrêté par une main ridée sur la sienne.

"Pourquoi n'allez-vous pas jouer au ballon avec les garçons ? Il grandissent si vite et comme un homme sage l'a dit un jour, on n'a jamais autant de temps qu'on le croit"

"Vous savez, je crois que c'est ce que je vais faire", déclara Sam en se levant et en poussant sa chaise sous la table. Rien ne pouvait le sortir aussi vite de sa léthargie que de jouer au foot avec les garçons. Il se pencha et embrassa fermement Mme E. sur la joue avant de se précipiter dehors.

Camille Estenhaus secoua la tête. "Les enfants !"

FIN






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