Bartlet en plein
discours
Président : J'avais un professeur de droit civil qui
disait...
Toby : Prend un moment... Voilà, va-z-y...
Président : Qui disait si la loi est avec toi sers-toi de
la loi, et quand les faits sont avec toi, sers-toi des faits...
Si tu n'as pas les faits avec toi, frappe du poing sur la table
de la défense aussi fort que tu peux ! Et bien nous avons la loi
de notre côté aujourd'hui !
Dans les couloirs de l'hôtel
Sam : Beau boulot.
Toby : Ouais...
Sam : T'as pas aimé ?
Toby : Je crois que ça allait...
Sam : Moi, j'crois que ça allait sacrément bien !
Toby : Ouais c'était bien...
Sam : C'était génial !
Toby : Il a saboté le quatrième paragraphe...
Sam : Toby, on les entend encore applaudir !
Toby : Oui, j'ai dit que c'était bien...
C.J : Sam ! C'était super !
Sam : Merci. Dis-le lui.
C.J : Pourquoi ?
Sam : Parce que...
Toby : Parce que Sam a écrit deux paragraphes et demi, et
que moi, j'ai écrit 37 pages !
C.J : Et alors ?
Toby : Il a saboté le quatrième paragraphe !
C.J : J'ai trouvé ça trés inspiré...
Toby : Eh ! Pourquoi tu m'dis des trucs comme ça ?
C.J : Rien que pour te voir changer de couleur !
Josh : C.J !
C.J : Eh ! Tout ton fan-club était de sortie ce soir, on
dirait !
Josh : Oui. Je plaîs beaucoup en smoking...
C.J : Est-ce que tu crois que j'ai un cou particulièrement
long ?
Josh : Mais qu'est-ce que... ?
C.J : Non, mais enfin... J'te demande ça parce que l'un
des...
Josh : Ecoute-moi plutôt...
C.J : Qu'est-ce qu'il y a ?
Josh : Je veux que tu gardes ton calme aprés ce que je
vais te dire...
C.J : Hein ? Tu vas me dire quoi ?
Josh : On a perdu cinq votes...
C.J : Comment ça ?
Josh : 802. 5 voix ont changé de bord.
C.J : Est-ce que c'est une plaisanterie ?!
Josh : Ah... C'est comme ça que tu gardes ton calme ?
C.J : Est-ce que c'est une plaisanterie ?!
Josh : Léo vient tout juste d'en être informé ! Il y a
5 voix qui manquent à l'appel.
C.J : Qu'est-ce qui y a pu se passer ?
Josh : On l'ignore.
C.J : On a les noms ?
Josh : Non, mais on va le savoir...
[...]
Président : Toby !
Toby : Monsieur ?
Président : Qu'en avez-vous pensé ?
Toby : Je trouve que j'ai fait du trés bon travail
monsieur le président...
Président : C'est ce que je pensais...
Toby : Merci pour la question. J'ai noté au passage un
p'tit élan d'improvisation aux environs du paragraphe 4...
Président : Ah oui... Vous avez remarqué ?
Toby : Oui monsieur, en effet.
Président : Oui, je me suis un peu lancé. J'ai lâché
la rampe.
Toby : Oui, j'ai remarqué...
Président : J'ai fait ça devant tout le monde ! Je me
suis permis un petit écart, et j'ai pensé pendant un instant
que vous alliez me planter une fourchette dans l'oeil.
Toby : En fait, les agents des services secrets m'en ont
empêché monsieur...
Président : Ahaha ! Grand merci aux services secrets !
Toby : Oui monsieur...
Président à un couple qui s'embrasse dans un
couloir : Eh, vous là-bas ! Elle mérite une
belle chambre, et un bon souper !
Toby : Ca vous plaît de faire ça, n'est-ce pas ?
Président : Oui.
( rires )
Président : Eh, Charlie !
Charlie : Oui, m'sieur ?
Président : Votre avis sur mon discours ?
Charlie : A moi ?
Président : Oui, à vous !
Charlie : Euh... J'ai trouvé que c'était...
Toby : Charlie, le président parle du texte, sans tenir
compte de l'improvisation du paragraphe 4 !
Président : Pas seulement du texte, Charlie ! Je parle
aussi de la prestation !
Charlie : J'ai trouvé ça excellent.
Toby et le Président ensemble : Vous voyez !
Président : Je crois que ce que Charlie voulait dire,
c'est qu'en l'occurence, le chanteur a surpassé la chanson !
Toby : Ah oui ? Moi je crois que ce que Charlie voulait
dire, c'est que le texte était d'une telle qualité qu'il
supportait que l'on puisse se lancer dans une improvisation dans
le paragraphe 4 !
Président : Vous savez quoi Toby ?
Toby : Quoi monsieur ?
Président : Eh bien vous êtes ce que ma mère appellait
un emmerdeur fini.
Toby : Ma mère m'appelait aussi comme ça monsieur...
Au repas à la Maison
Blanche ( 2h00 du matin )
Leo : Il y a deux choses au monde dont il ne faut pas
expliquer la fabrication : les lois et les saucisses.
Mandy : Compris. Tout d'abord évidement, ne pas impliquer
le président...
Leo : Absolument. Il est hors-jeu. C.J, qu'est-ce qu'y est
à l'ordre du jour dans la presse ces jours-ci ?
C.J : Les avoirs du monde politique.
Toby : Ca va recommencer ?
C.J : Ca va recommencer.
Josh : Tu déclares quoi, toi, Toby ?
Toby : Moi j'ai ce trés beau smoking, et environ 23$ dans
ma poche...
Mandy : Excellent !
Leo : Vraiment, tout ça est trés intéressant...
Mandy : Non, c'est vrai, c'est excellent !
Josh : Elle a raison...
Mandy : C.J, suscitons ce genre d'intérêts. Pas
seulement, "regarder nous faisons état de nos biens".
En fait, les gens seraient passionés d'apprendre combien
d'argent vous avez. Surtout s'ils apprennent que vous n'en avez
pas.
Toby : C'est plutôt humiliant pour celui qui va être
pris en exemple...
Mandy : Hmm... Ils vont adorer que vous soyez fauché Toby...
Toby : Oui, c'est sûr. J'ai remarqué que les femmes ne
se lassaient pas de me voir rouler dans ma Deutsh de 93...
Leo : Et comment récupérer ces votes ?
Sam : Laissons de côté Christopher Wick. Je suis
d'accord avec Josh, ça paraît plutôt bizarre. Katzenmoyer et
Hobbanon, c'est appareillé. Et je ne serais pas étonné que les
2 autres soient Tillinghouse et Li Brant. C'est ce qu'on nous
dira demain matin. Comme ces deux-là vont voter de la même façon,
il nous suffira de rallier l'un des deux. Et que ce soit
Tillinghouse ou Li Brant, et j'dirais Tillinghouse, nous aurons
besoin d'aide...
Josh : Ouais.
Leo : De qui ?
Sam : Ca va vous déplaire...
Leo : De qui ?
Sam : Du vice-président.
Leo : Pas question !
Sam et Toby parlent des
actions
Sam : Je veux faire quelque chose pour mon grand frère...
Allez, tu sais bien que je suis avec toi ! A combien tu estimes
tes chances ?
Toby : Absolument aucune.
Sam : OK. Qui d'autre est au courant ?
Toby : Tous ceux qui ont lu le rapport.
Sam : Et tout le monde a lu ce rapport. Ce qu'il faut,
c'est le rendre expéditif...
C.J : Excusez-moi. Toby, je sors, je vais déjeuner, et
j'ai pas d'argent. Est-ce que par hasard tu n'aurais pas 125.000$
à me prêter là tout de suite ?
Elle éclate de rire.
Sam : Allez t'inquiète pas, tu vas t'en sortir...
Toby : Je me sens... complètement paumé.
Petite discussion dans les couloirs
Donna : Josh ! Monsieur le député Wick t'attend dans la
salle des fresques.
Josh : Je sais.
Donna : Ca fait déjà 20 minutes.
Josh : Je sais.
Donna : T'as un meeting d'info sur les législatives dans
un quart d'heure.
Josh : Je sais.
Donna : Ensuite le breefing sur l'Asie.
Josh : Je sais.
Donna : Parfait, j'en conclus que cette conversation
n'aura pas servi à grand chose...
Josh : En fait, elle n'aura été qu'une gigantesque perte
de temps et d'énergie. Merci, tu es parfaite !
Leo vient parler au Vice-Président
Leo : Je viens pour vous parler de cette fameuse loi 802.
Nous avons perdu 5 votes.
Hoynes : Je sais.
Leo : On en a récupéré quatre, mais je me suis
ridiculisé avec Richardson. Et comme il s'agit de Tillinghouse,
et bien je viens vous voir pour vous demander de...
Hoynes : Léo, vous ne vous sentez pas bien ? Asseyez-vous.
Asseyez-vous.
Leo : Jenny veut se séparer de moi. Elle vient juste de
me l'apprendre, et je me sens assez...
Hoynes : Jeanine !
Leo : Un verre d'eau fraîche me ferait du bien.
Hoynes : Jeanine vous pouvez apporter un verre d'eau fraîche,
s'il-vous-plaît ? ( pause ) Leo, ça va s'arranger. Vous
savez, ce sont des choses qui arrivent...
Leo : Oui.
Hoynes : Euh... Est-ce que vous voulez qu'on en parle ?
Leo : Non...
Hoynes : Vous êtes sûr ?
Jeanine apporte le verre d'eau.
Leo : Merci.
Leo boit le verre.
Leo : En tout cas...
Hoynes : Je verrais Tillinghouse.
Leo : Oui ?
Hoynes : Je le verrais demain matin.
Leo : Vous le convaincrez ?
Hoynes : C'est comme si c'était fait.
Leo : Inutile de vous dire que nous devons gagner...
Hoynes : On va gagner.
Leo : Merci John. Je veux que vous sachiez que le président
et moi nous apprécions vivement.
hoynes : Léo. Puis-je vous poser une question ?
Leo : Quoi ?
Hoynes : Il y a combien de temps que vous êtes allé à
une réunion ?
Leo : Aux Alcooliques Anonymes ? Comment voulez-vous que
j'y aille en passant inaperçu ?
Hoynes : Venez aux miennes.
Leo : John, ôtez-moi d'un doute, vous ne vous montrez pas
dans...
Hoynes : Léo, je fréquente mes propres réunions. Toutes
les semaines, ici-même, dans le bureau, en bas de l'escalier à
23 heures. Nous sommes 9 : trois sénateurs, deux secrétaires de
cabinet, un juge fédéral, et deux directeurs de cellules. L'accés
est surveillé. Tout le monde croit qu'on joue au poker.
Leo : Est-ce que j'ai des ennemis dans ce petit monde ?
Hoynes : Rien que des gens à nous.
Leo : J'étais loin de m'en douter...
Hoynes : Nous agissons avec discrétion. Vous devriez y
penser.
Leo se lève.
Hoynes : Vous allez pouvoir conduire ?
Leo : Oh non, j'ai mon chauffeur...
Hoynes : Ah bon, bien... Allez, rentrez bien. Désolé
pour Jenny.
Leo : Appellez-moi quand vous aurez vu Tillinghouse.
Mandy fait une scène à Josh
Mandy : Ca va ?
Josh : Oui, et toi ?
Mandy : Sarah Winssinger !
Josh : Oui. Un porte-cigarette, et une veste de smoking
bien déclarés tous les deux, je suis blanc comme neige.
Mandy : Offerts le 3 juillet si je ne me trompe ?
Josh : Ah, je vois arriver les ennuis, mais j'ignore...
Mandy : Nous nous sommes séparés le 9 juillet !
Josh : Ah ! Voilà, maintenant je sais à quoi m'en tenir...
Mandy : Elle te faisait des cadeaux le 3 juillet ?
Josh : Tu savais que je voyais Sarah...
Mandy : Je ne savais pas qu'elle te traitait comme un
prince !
Josh : Ce que tu as vite fait de traduire par "merci
de couchez avec moi" si j'ai bien compris...
Mandy : Oh, ça va, ça suffit...
Toby : Bonjour. Où on en est ?
Josh : Hoynes prend le petit déjeuner avec Tillinghouse.
Mandy : Sarah Winssinger lui a offert son smok' le 3
juillet !
Josh : Je ne sais pas pourquoi je pensais qu'un des effets
secondaires de notre séparation serait que tu t'arrêtes de me
faire des scènes.
Mandy : Ca n'était pas trés réaliste, tu ne crois pas ?
Le président arrive en jogging dans le bureau oval
Leo : Ses vertèbres lui font mal aujourd'hui. Il a annulé
la matinée. Il va rester au lit, et il donnera quelques coups de
fil. On devrait donc aller...
Président : Salut !
Leo : Monsieur le Président, vous deviez rester couché...
Président : Non. Ca va bien !
Leo : Euh... Peut-être devriez-vous retourner à la résidence
?
Président : Hmmmmh ?
Leo : J'ai dit peut-être devriez-vous retourner à la résidence
pour vous allonger monsieur le président.
Président : Absolument pas ! Merci, je vais trés bien...
Qu'est-ce que vous faîtes là ?
Sam : Rien qui ne puisse vraiment vous concerner monsieur
le Président. Simplement nous nous apprêtions à examiner le
cas de Toby dans le cadre du rapport des biens.
Président : Bien, moi j'adore ! Relevez mes manches, vous
savez... et participez...
C.J : Monsieur le président, auriez-vous par hasard pris
des médicaments ?
Président : Mais, ça ne me fait rien d'en parler C.J.
J'avais un peu mal au dos.
Leo : Et qu'avez-vous pris Monsieur ? Du Vikoden ou du
Perco7 ?
Président : Euh... Je crois bien que j'ai pris les deux.
C.J : D'accord. Monsieur le président quelqu'un va
s'occuper de vous ramener au lit.
Président : Non non non. Asseyez-vous. Je reste ici. L'un
de vous a un problème, je suis là pour l'aider. Vous êtes tous
comme ma famille. Vous êtes toujours là pour moi. Toujours
aussi dévoués. Honnêtes. Des travailleurs infatigables... Et
je vous aime tous beaucoup. Et je ne vous le dis pas assez
souvent ! Alors, parlez-moi de ce problème Toby.
Sam : Moi c'est Sam, monsieur...
Président : Sam ! Mais bien sûr...
Toby : Oui... Monsieur... La situation est la suivante :
J'ai demandé à un ami de faire un exposé sur les échanges
boursiers sur Internet, et simultanément, mais sans aucun lien
avec ça. Je me suis rendu acquéreur d'actions qui, en partie grâce
à mon ami et à son exposé, ont fait d'importants profits...
Président : Toby. Toby, Toby, Toby... Toby, c'est un joli
nom ne trouvez-vous pas ?
Toby : Léo, ne crois-tu pas qu'on devrez remettre ça à
plus tard ?
Leo : Monsieur...
Président : Non non non non... s'il vous plaît, Léo, je
connais mon corps. Je veux dire, je sais que mes muscles ne sont
pas... Mais rien ne m'échappe. Je peux me concentrer, je suis
concentré. Ne vous inquiétez pas mes amis. Et voilà ce que
nous allons faire... ( silence ) Mais qu'est-ce que j'étais
en train de dire ?
Leo : Mme Landingham !
Mandy : Ecoutez, je crois qu'il faudrait examiner...
Mme Landingham : Oui, monsieur ?
Josh : Appelez Charlie.
Mandy : Commençons par le début.
Josh : Ce qui veut dire ?
Mandy : Il y a toujours la démission.
Président : Oh ! Ca c'est envoyé !
Toby : Je crois qu'elle parlait de moi, monsieur le Président.
Président : Ah.
Leo : Il n'est pas question que Toby démissione, je crois
que l'on est en train de faire toute une histoire...
Sam : J'ai trouvé !
Toby : J'ai un avocat de la Maison Blanche qui me propose
600...
Sam : J'ai trouvé !
C.J : Quoi ?
Sam : Le conseil va faire un communiqué par l'intermédiaire
de C.J utilisant autant que possible un langage ferme qui dira trés
clairement qu'il n'y pas eu de malversation dans cette histoire...
Toby : Oui.
Sam : Mais afin qu'il n'y est pas la moindre ambigüité,
Toby aura accepté de réduire son salaire pendant un an à 1 $,
en réalisant dés maintenant des actions afin de prouver aux
contribuables sa bonne volonté.
Président : Extra !
Toby : Attendez...
Leo : Bravo Sam.
Sam : Merci.
Toby : Non, non il n'est pas question que j'accepte !
Président : Toby, vous êtes un grand écrivain, vous le
savez ?
Toby : Merci infiniment.
Président : Venez dans mes bras.
Toby : Léo !
Président : Venez dans mes bras ! Voilà.
Charlie : Excusez-moi monsieur le Président...
Président : Charlie !
Charlie : Monsieur le Président, je vous ai laissé seul
deux minutes...
Président : Charlie aussi, c'est un beau nom.
Charlie : Merci. Monsieur, il faut aller...
Président : J'y vais, j'y vais, j'y vais... Mais avant,
permettez-moi de vous dire une chose... ( silence )
J'aimerais un chien qu'en pensez-vous ?
Leo : Bon rétablissement monsieur le Président.
Président : Un setter-irlandais. Charlie, qu'en pensez-vous
?
Charlie : Euh... Excellente idée monsieur.
Ils sortent.
Sam : Qu'en penses-tu grand frère ?
Toby : J'en pense que je me suis fait avoir jusqu'au
trognon.
Sam : Excellent.
( rires )
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