:: The West Wing : Les Couloirs de la Maison Blanche ::

Salle de Briefing

Bureau Ovale

Salle Roosevelt

Communication

 

Mon histoire est simple et pourtant elle est difficile à raconter.
Mon père était un grand homme. Il travaillait à la maison blanche au côté du président
Bartlet. C'est là bas qu'il a rencontrer ma mère. La fille de son patron : il lui en a fallut du
courage. Et même si leur début n'ont pas été très fructueux ils s'aimaient plus que tout au monde. Ses amis l'apréciaient et certains même l'admiraient même si ils ne lui ont jamais avoué. Il ne le saura jamais mais qui pouvait deviner ce qui allait arriver. Pas même moi et pourtant a cinq ans j'en avait de l' imagination.Mais c'est arrivé et on ne pourra pas revenir en arrière. Mais je peux par contre vous raconter mon histoire et ainsi
honorer la mémoire de mon père.

Tout commença un matin de novembre pendant la troisième année du gouvernement Bartlet. Ma mère l'attendait impatiament sur le canapé depuis une petite heure. "Excuse-moi chérie mais nous avons eut un petit contre- temps."
Comme d'habitude ! Elle connaissait la chanson mais ses yeux ne trahissaient pas
l'énorme gêne qu'ilavait. Elle sourit. Le pauvre n'avait pas de chance lui qui voulait toujours tout bien faire il n'avait choisit ni le bon travaille ni la bonne personne. Malgrès tout elle comprenait. A son grand étonement la table était dressée avec les plus beau couverts et les chandelles étaient sortient. Il regarda sa femme et vit sa main sur son ventre. Ils se regardèrent dans les yeux il avait tout compris. Il la prit dans ses bras et parlèrent tout la soirée oubliant le dîner et les chandelles.

Huit mois plus tard alors que ma mère rendait visite aux deux hommes de sa vie elle se
sentit un petit malaise. Donna l'amena vite sur la chaise du bureau de l'adjoint à la communication et appela Sam et Léo. Sam se précipita sans voir la malette de Josh et trébucha la tête la première sur le bureau de Donna. Il se releva tout de suite boitant et le sang commençant à couler sur son visage puis il prit la main de la future maman.L'ambulance arriva deux minutes après et il fallut attendre une heure qu'il m'aie vu pour que mon père se décida à se faire faire deux point sur le sourcils gauche. Ma mère disait que ça lui donnait un charme et rappelait le plus beau jour de sa vie. Ma vie qui commençait fut aussi bien que je pouvait l'imaginer. J'avait deux parents qui s'aimait à la folie et j'était entouré des persones les plus importantes du monde. Les rares souvenirs de mon père qui me revienent sont ceux d'un homme beau et souriant, heureux de vivre et réalisant ses rêves.

Ce jour là c'était la veille de mes cinq ans. Nous étions à New York pour le travail de mon père qui soutenait que m'emmener en haut de la statue de la liberté por le première fois
devait être un évènement. Il attendait donc ce lendemain qu'il ne vit jamais avec impatience. Pendant que ma mère débalait nos bagages, il décida de m'emmener en haut du Word Trade Center, le plus grand immeuble de New York, comme un avant goût du lendemain. J'était tout exité à l'idée de pouvoir dominer le monde et voulait monter par les marches pour aller plus vite que l'ascenceur. Mon père m'incita à prendre ce dernier. Arrivés tout en haut, nous nous instalâmes à la terrase de café et comtemplèrent en silence ce magnifique paysage.
"Papa, tu crois que maman aurait voulut venir avec nous ? demandai-je.
- tu sais mon chéri je crois que ta maman est déjà venue ici avec grand-père et puis on est pas bien entre homme?"
Il admira encore une fois le paysage et nous commençâmes à descendre par l'ascenceur.
Nous nous arrétâmes au soicentième étage pour acheter un souvenir à maman.Mon père
voulait lui prendre une bouquet de rose autre part mais je voulais quelque chose d'ici. Au bout d'une demi-heure qui parut une éternité au yeux de mon père je choisit les deux tours jumelles dans une boule de neige.J'avais hésiter avec les deux tours sur un socle doré en plastique. Mon père ne voulait pas perdre son sourire malgrès son mécontentement à la vue de cette longue file pour la caisse.

Soudain un énorme bruit déchira le ciel. Nous vîmes une ombre assombrir la salle et entendâmes une explosion. L''immeuble trembla et se remplit de fumée. Mon père me prit dans ses bras et un homme à la fenêtre hurla :
" Un avion, un avion vient de ... de rentre dans la tour"
Mon père me regarda et vue l'inqiétude s'installer sur mon visage. Il me rassura :
" Tu sait Tommy on va faire le jeu que tu voulais faire tout à l'heure. On va prendre l'escalier et aller plus vite que l'ascenceur. "
Nous entrâmes donc dans les escaliers et mon père me reprit dans ses bras. La fumée
nous empêchait de respirer mais heureusement elle se dissipa peu à peu. Le spectacle qui
s'offrait devant nous était une vision d'horreur. Des peronnes brûlées par l'explosion, des
vielles femmes et hommes qui ne pouvaient plus respirer ni descendre les escaliers. Beaucoup savait que leurs vies dépendait de cette descente infernale. Ils savaient aussi que ce n'était pas la peine d'aider les autres si ils voulaient vivre. Mon père ne pouvaient plus cacher sa peur et cela détegnait sur moi. Aussi petit que j'était je comprenais qu'il se passait quelques chose de très grave. Mon père me soufflait doucement à l'oreille :
" N'aie pas peur Tommy je suis là, avec toi."
Je mettais ma tête entre ses épaules et lui continuait à descendre aussi vite que possible.
Il était vite essouflés et mon poids le rallentissait. Mais il continuait toujours. J'était très secoué par ces mouvements de secousses et mon estomac se mit à tourner.
A partir du trentième étage nous rencontrâmes de plus en plus de pompiers et policiers
arrivés pour aider la population à evacuer les tours infernales. Ils étaient tous volontaires et savaient les risques qu'ils prenaient en montant ici.
Arrivé au dixième étage mon père n'en pouvait plus du tout et il tombait de plus en plus. Nous descendîmes l'escaliers du cinquième au quatrième étage en roulé-boulé dans les escaliers. Mon père se releva encore et toujours et me repris dans ses bras. Nous atteignâmes le premier étage avec joie mais mon père tomba une fois de plus et ne put se relever au milieu de ce dernier pas vers la sortie du cauchemar. Il me cria :
"Cours Tommy, cours je te rejoindrai plus tard !
-Mais papa je...
-Cours je te dis, continua-t-il. Puis, doucement il me souffla, je t'aime mon chéri."
Je me suis alors mis à courir de tout mes forces et j'ai passé l'entrée des tours puis j'ai continué encore et encore et quand j'eut parcouru envirant 500 mètre je me retournait enfin et vis les tours s'effondrer. Une larme coulait sur ma joue gauche. Elle était chaude et salés, j'ai encore son gout dans la bouche. Je savais que mon père était sous ce tas de débris mais je ne pouvait m'empêcher de croire qu'il s'en était peut-être sortit. Ensuite un pompier me prit et me dit d'aller au bout de la grande rue vers l'endroit ou il y avait beaucoup de monde. Je marchais doucement espérant entendre encore une fois cette voix
douce et attentionnée qui me dirait :
"Tommy, mon chéri tu va bien"
Mais je ne l'ai jamais entendue, j'arrivais au bout de cette rue, où il y avait beaucoup de
monde partout. Une femme me demanda mon nom , me fit attendre un petit quard d'heure et m'amena maman. J'était contenet de la voir, lui sautai au coup et une deuxième larme sur ma joue droite cette fois se mis à couler doucement. Ma mère ne me posa aucune question sur papa et ne sus jamais l'histoire.

Cette histoire je ne l'ai d'ailleur jamais racontée à personne, je pense que si je doit la raconter un jour ce sera à ma femme. La boule de neige je l'ai toujours gardé précieusement avec moi, partout ou je vais elle me suit. Elle me rappele mon père. Je ne l'ai jamais offerte à ma mère je ne lui ai même pas avoué son existance, mais elle le sais. Ma mère a d'ailleurs été exeptionnelle avec moi. J'ai passé ces dix-sept dernières années entourés de gens doux et attentioné qui voyait en moi la copie parfaite de mon père. Ainsi le président Bartlet qui a finit son mandat un an après le drame et tout son staff m'ont aidé à passer un cape bien difficile. Je les vois d'alleurs régulièrement et aucun d'entre eux ne s'aventurera à venir me voir le jour ou la veille de mon anniversaire.

Je travaille aujourd'hui dans la C.I.A. afin qu'aucun drame de ce genre n'arrive plus jamais. Je sais que mon père aurait préféré que je fasse de la politique et des études de droits mais tout ces gens me rappèlent trop ce visage d'un homme sachant qu'il allait mourir ne pensait qu'à sauver la vie de son fils. Je suis sûr qu'il me comprendrait.
Il y a des fois où je me dis que tout cela est de ma faute et que si ce n'avait pas été mon
anniversaire on ne serait jamais partis à NewYork. Si j'avais suivi les conseil de mon père on serait allé acheter un bouquet de fleurs plus loin. Si je n'avait pas hésiter entre cette boule de neige et autre chose on aurait été bien loin lors du drame. Si mon père n'avait pas eut à me porter il aurait put sortir beaucoup plus vite et sans tomber et il serait toujours en vie à l'heure actuelle. Cela fait beaucoup de si mais un seul suffirait à réssuciter mon père et lui permettre de vivre avec Malory, ma mère, la femme de sa vie et moi, Tommy, son fils. Il y a d'autres fois où je ne peut m'empêcher d'imaginer qu'il s'en est sortit et est encore en vie aujourd'hui. Après tout personne ne sait si il était encore à l'intérieur lors de l'effondrement. J'aurait du me retourner et m'en assurer mais je ne l'ai pas fait, j'ais courus sans réfléchir.

Je sais que mon histoire est semblable à beaucoup d'autres et que trop de personnes sont mortes, mais lui était un homme unique : c'était mon père.
Voici donc l'histoire de la mort de mon père qui m'a sauvé la vie.






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