:: The West Wing : Les Couloirs de la Maison Blanche ::

Salle de Briefing

Bureau Ovale

Salle Roosevelt

Communication

 

Dites Cheese ! !

Sam trouva les tubes à essai, l'Ajax, une brosse de tube à essai et une note d'instructions sur la table lorsqu'il entra dans la salle. En secouant la tête, il ne lu même pas la note. Après tout, il était diplômé de Princeton et de Duke; devait-on lui dire comment nettoyer le matériel d'un laboratoire ?

Vingt minutes et un tube à essai plus tard, il renonça. Il se dirigea vers la note posée sur le comptoir.

"Oh, je suis sensé les laisser tremper ?" demanda-t-il à la feuille de papier.

"Oui, Capitaine. Tu sais que même mes quatrièmes savent lire une notice d'instructions ?" Sam leva la tête pour voir Mallory dans l'embrasure de la porte, un petit sourire satisfait s'affichant sur son visage.

"Euh, ouais. Mais j'ai juste pensé ...Tu sais..."

Elle se rapprocha de Sam.

"Tu as pensé que tu devais finir tout ça pour que nous puissions…faire autre chose ?" Elle leva les sourcils d'une manière séduisante.

Sam poussa un soupir de soulagement, heureux qu'elle se trouva réceptive à cette idée.

"Oui", admit-il avec un sourire. Il se pencha pour l'embrasser, mais Mallory posa son doigt sur ses lèvres.

"Pourquoi ne mettrais-tu pas les tubes à essai à tremper avec un peu d'Ajax d'abord ?"

Sam inclina la tête et prépara rapidement le bassin plein d'eau savonneuse. Tandis qu'il lui tournait le dos, Mallory se rendit à l'autre lavabo et pris un autre seau d'eau savonneuse et deux grosses éponges. Quand Sam se retourna, pensant obtenir son baiser, elle lui montra son " équipement " avec un sourire. Le regard de Sam alla de Mallory aux éponges, puis revint à Mallory. Il avait été piégé. Il le savait et il semblait abattu. Mallory ne put s'empêcher de rire sottement quand elle vit sa réaction. "Tu as vraiment l'air d'un mauvais joueur de poker, tu le sais ?"

"Oui," répondit Sam, essayant de ne pas avoir l'air trop maussade.

"Eh," lui dit-elle, en s'approchant à lui. Elle posa ses ustensiles de nettoyage sur le bureau et pris ses mains dans les siennes.

"Si tu m'aides aujourd'hui, je te promets qu'on passera un très bon moment ensemble ce soir" lui dit-elle sérieusement. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle le menait en bateau. C'était juste qu'elle trouvait ça amusant de le taquiner à ce moment-là.

Il leva les yeux pour rencontrer les siens. Quand il vit qu'elle était sérieuse, il sourit. "Ok". Il hésita pendant un moment.

"Sam ?"

"hum, mais, euh, penses-tu que je pourrais t'embrasser maintenant ? Juste un baiser ? Juste comme un avant goût pour ce soir ?"

Son air de bébé chien la fit fondre. Elle se pencha vers lui lentement, tendant ses lèvres pour rencontrer les siennes. Sensé être un baiser court et doux, Mallory se trouva bientôt entourant ses bras autour du cou de Sam dans un baiser passionné. Quand ils eurent tous les deux épuisé leurs réserves d'air, ils se séparèrent lentement. "La raison pour laquelle je n'ai pas voulu commencer tout ça ici, c'est que je ne suis pas sûre que je serais capable, ou plutôt que je voudrai, arrêter," lui avoua-t-elle tranquillement. Sam caressa doucement sa joue. "Je serai le plus sage possible pour le reste de la journée" lui promit-il.

Avec cette certitude et la promesse de la nuit qu'il partageraient, Mallory fut capable de quitter les bras de Sam. "Alors", dit-elle, retournant au travail. "Il est temps de laver les tables du laboratoire."

"Il y a deux éponges."

"Quel observateur !" remarqua Mal sèchement. "Je t'ai promis que je t'aiderai, n'est-ce pas ?"

Un bruit sourd. Mallory vit la surprise sur le visage de Sam. Elle baissa les yeux pour voir son pied immergé dans le seau d'eau savonneuse. Elle gémit, tout en tentant de contrôler son rire.

"Euh, oui, Sam ... tu aurais du…tu sais…éviter le seau d'eau…"

"Eh bien!, merci pour le conseil," répondit-il sarcastiquement, alors qu'il en ôtait lentement son pied.

"Quand tu veux." Elle l'observa avec fascination. Il secoua un peu son pied puis se pencha pour essorer son pantalon gorgé d'eau. Puis à sa grande surprise, il ôta chaussette et chaussure. Il la regarda, observatrice, haussa les épaules et sourit.

"Je ne vais pas faire un bruit de ventouse toute la journée, n'est-ce pas ?"

Il enleva alors son autre chaussette et chaussure et les posa dans un coin.

"Combien de fois as-tu fait cela auparavant ?" demanda-t-elle pleine de soupçons.

"Qui moi ? C'est la première fois aujourd'hui," répondit-il sur la défensive.

"Combien de fois avant aujourd'hui ?"

"Tu sais, l'équipe de nettoyage de la Maison Blanche vient assez tôt..."

"Sam..."

"Je veux dire, on pense qu'il viennent très tard, après que tout le monde soit parti. Mais en fait, ils arrivent vers 18 heures. Qui a pu quitter le bâtiment à une telle heure ?"

"Des gens normaux, qui ne sont pas bourreaux de travail ?"

"Et combien de ces gens travaillent à la Maison Blanche ?"

"Ok ... bien, je te l'accorde."

"Merci."

Mallory regarda autour d'elle pour examiner la pièce. Le tableau était propre, les tables nettoyées à fond et ils avaient même lavé les fenêtres. Maintenant tout ce qui restait à faire était de ranger les tubes à essai. "On a presque fini, Capitaine."

Sam aussi regarda autour de lui, et sourit. "Nous avons fait du bon travail aujourd'hui."

Mallory inclina la tête pour montrer son accord. "Oui, on s'est bien débrouillé."

"Et les tubes à essai étaient beaucoup plus faciles à nettoyer une fois qu'on les a mis dans l'eau..."

"C'est une bonne chose que tu saches lire les notices d'instructions."

Il avait appris une chose sur le fait de sortir avec Mallory, pas une seule fois elle avait laissé son ego prendre le dessus. Ils se rendirent vers les supports de tubes à essai et commencèrent à les ranger.

Quand ils eurent presque finis et qu'ils songeaient enfin à leur dîner, le téléphone de Sam sonna. Mallory gémit lorsque Sam s'éloigna pour répondre. "Sam Seaborn."

"Tu sais ce que j'ai du faire aujourd'hui ?" le voix de Josh était à peine reconnaissable.

"Non, parce que tu ne me parles plus, tu te rappelles ? Et si tu veux recommencer à me parler, j'apprécierai vraiment que ce ne soit pas avant lundi."

"Allez, viens Sam. J'avais tous les droits d'être furieux contre toi. Je le suis encore. J'ai besoin de parler à quelqu'un de cette horrible journée ! Ma seule consolation, c'est de savoir que quelqu'un est aussi malheureux que moi. CJ a du animer un débat dans une université toute la journée."

"Et bien, cela ne m'a pas l'air si affreux…"

"Ils ne parlaient pas anglais."

"Oh."

"Toby a dû travailler dans un carnaval d'enfants."

"Dieu protège les gosses."

"Particulièrement les gosses qui ont visé son nez."

"Pourquoi des gosses visaient son nez ?"

"Il était le clown."

"Quelqu'un a-t-il…"

"On a envoyé un photographe de la Maison Blanche ce matin. En réalité, C.J. l'a envoyé. Elle lui a envoyé pour faire des photos de chacun afin de les distribuer à la presse, pour dire comment l'administration n'a pas peur d'avoir les mains sales."

"Si C.J. distribue les photos de Toby dans un costume de clown, il risque de la tuer."

"Je parie sur C.J."

"Je sais pas, mec. Toby a de l'avance : la rage."

"Bien, ouais, il y a cela. Mais... C.J. a dit que le photographe n'en a pas prise de toi aujourd'hui."

"Non je ne l'ai pas vu, en réalité."

"Ouais. C'est que personne ne savait où tu étais."

"Oh. C'est une bonne raison."

"On a même pensé que ton assignation était pire que celle de Toby à voir ta tête toute la semaine."

"Moi, oui. Hé, écoute Josh. J'ai pas encore fini ma journée. Je dois y aller et tu sais, finir. Je t'appelle ce soir."

"Tu n'as pas encore fini ?!" hurla pratiquement Josh.

Sam était sur le point de répondre quand Mallory tira le téléphone de sa main. "Non, il n'a pas fini. En fait, il a une activité pour…la soirée. Il ne t'appellera pas ce soir Josh. Il t'appellera demain. Après-midi. Maintenant salut"

Ainsi, Mallory claqua le téléphone et l'envoya à Sam. "Les tubes à essai sont loin. Pourquoi ne rentres tu pas chez toi, et te changer. Passe une chemise et des chaussettes et chaussures sèches, et passe me prendre à mon appartement quand tu es prêt."

Sam inclina simplement la tête, toujours choqué par l'audace de Mallory. "Attends...tu ne t'en vas pas maintenant ?"

Elle secoua la tête. "Je dois juste m'assurer que tout a été fait. Je pars d'ici dans environ vingt, vingt - cinq minutes."

"Tu veux que je reste avec toi ?"

Elle le regarda et sourit. Même après la dure journée où elle l'avait rabaissé, entre son travail et ses taquineries, il désirait toujours sortir avec elle et subir ses injures. Juste pour cela il méritait une récompense. Elle se pencha et l'embrassa, doucement, légèrement, sur les lèvres.

"Rentre chez toi. Prends une longue douche agréable. Détends toi quelques instants. J'ai des projets pour toi et moi cette nuit" lui dit-elle doucement. "Et je te promets qu'ils n'ont aucun rapport avec le savon. En tout cas pas ce soir" ne put-elle s'empêcher d'ajouter.

Sam en resta bouche bée. Avait-il vraiment entendu ce qu'il pensait avoir entendu ? Impossible. Mallory n'avait rien dit impliquant qu'il y aurait un lendemain matin en continuité avec la soirée. Elle jouait juste avec lui de nouveau. Jouant avec sa conscience. Mais, il croyait vraiment qu'ils allaient passer une agréable soirée...si ...toutes ces taquineries ne le tracassaient pas. "Ferme la bouche, Capitaine," dit-elle avec un sourire. "On se voit chez moi dans une heure, une heure quinze ?" Quand il inclina la tête, elle se tourna et se dirigea rapidement vers la porte. Après tout, elle devait rentrer chez elle et se changer pour cette soirée, elle aussi.

Pendant ce temps, Josh regardait fixement son téléphone. C'était incontestablement la voix de Mallory qu'il avait entendu. Il devait savoir, toutes les vacances en famille qu'ils avaient passées ensemble. "Sois damné," murmura Josh. Comment Sam a-t-il réussi à tirer une assignation avec Mallory parmi toutes les assignations ? Ainsi, Josh considérait que la vengeance parfaite serait qu'elle l'ait rendu fou. Mais il lui semblait qu'elle lui avait tout pardonné. En fait, il lui avait semblé que Mallory était absorbée par Sam et qu'elle avait tout pardonné.

"Il ne va pas échapper à cela. Il m'a accusé et maintenant la seule punition qu'on lui donne, c'est de le mettre dans son lit. J'aurai ma vengeance..." Josh envisagea brièvement le fait qu'il ne pouvait pas planifier une vengeance pour son meilleur ami quand il se rendit compte que si…il était en train de la faire. Sam devait savoir que Joshua Lyman ne se laisserait pas intimider. Après cela ils pourraient redevenir les meilleurs amis qu'ils étaient. Après tout, Josh voulait vraiment que Sam soit son meilleur ami. Ok ... ainsi ... comment prendre sa revanche ? Quelle est la faiblesse de Sam ? Oui, Mallory, évidemment. Alors ...réfléchissons. Sam a des sueurs froides pour Mallory. Mallory ne pouvait pas le supporter, mais maintenant il est évident qu'elle a changé d'avis. Léo déteste l'idée que Sam sorte avec sa fille. Il essaya de les monter l'un contre l'autre. "Je suis un génie!" dit-il pour lui même. Sans hésitation, Josh pris le téléphone et appela la Maison Blanche. Margaret le passa rapidement à Leo.

"Hé Léo."

"Qu'est-ce qui se passe maintenant, Josh ? Tu m'as appelé 4 fois déjà aujourd'hui pour te plaindre de ta nomination. Je garde le point, étant donné que je ne suis ni un idiot ou autre chose."

"Ouais, ouais, oublie tout ça, ok ? C'était excellent et j'ai fini et j'ai pris environ cinq ou six douche et je pense que l'odeur de déchets commence finalement à s'effacer. Hé, écoute, tu as parlé à ta fille récemment ?"

"Elle a appelé un jour ou l'autre cette semaine pour me parler, oui, pourquoi ?"

"Sais-tu ce qu'elle fait ce soir ?"

"Ce soir ? Non, bien que je sois fier car je suis un père attentionné et concerné, et étant donné que ma fille a 29 ans, je ne sais pas où elle est chaque minute de chaque jour."

"Pas que tu ne veuilles pas," sourit Josh.

"Pourquoi m'appelles-tu ?" demanda Leo avec un soupir.

"Quelle était l'assignation de Sam aujourd'hui ?"

"Je ne sais pas. Tu es son meilleur ami, tu ne devrais pas le savoir ?"

"Bien, je ne lui parlais pas cette semaine, étant donné qu'il m'a accusé pour le morceau de fromage..."

"Tu veux vraiment remettre ça de nouveau ?"

"C'est indépendant de ma volonté. Hé, à ta place, j'irais voir l'assignation de Sam et voir ensuite si peut-être il pourrait faire des heures supplémentaires..."

"De quoi parles tu ? MARGARET!"

"Tu verras. J'ai juste pensé que tu pourrais être intéressé..."

À ce moment même Margaret entra dans le bureau de Léo.

"Oui ?" demanda-t-elle, essayant de prévoir les besoins de Léo.

"Oui. J'ai besoin de vous pour savoir qu'elle était l'assignation de Sam."

Marguerite resta ainsi debout, ne déplaçant pas un muscle.

"Margaret, maintenant !"

"Je n'ai pas besoin d'aller voir, je le sais déjà."

"Vous m'avez bien tout dit ?"

Elle secoua la tête. "Non, en réalité."

"Margaret!"

"On m'a demandé de ne pas vous le dire."

"Qui ? Certainement pas moi, votre patron, la personne qui signe votre chèque et vous emploie."

"Mallory," avoua-t-elle rapidement.

"Ma fille vous a appelé pour connaître l'assignation de Sam et vous a demandé de ne pas m'en parler ?"

"Quelque chose comme ça, oui."

"MARGARET!"

"Elle m'a appelé pour s'assurer que Sam obtiendrait la nomination de Clearlake, parce qu'il s'est avéré qu'elle allait en être responsable au lieu de son ami Jeannie, donc elle a voulu s'assurer que Sam travaillerait avec elle."

"Je vais LE TUER et ensuite je vais ENFERMER ma fille pour le reste de sa VIE!" Léo reporta son attention au téléphone.

"Et comment as-tu découvert cela, Josh ?"

"J'ai appelé Sam pour me plaindre et tandis que j'étais au téléphone avec lui, Mallory a pris son portable et m'a dit que Sam ne m'appellerait pas ce soir, ou demain matin, non plus. Léo, je pense que Sam essaye de la séduire."

Normalement un homme si raisonnable et logique, quand il venait à parler de sa fille, se serait jeté par la fenêtre. Josh jouait sur le fait, que Léo était beaucoup plus enclin à croire que Sam voulait Séduire sa fille et non l'inverse, quand en toute probabilité, c'était Mallory qui tentait de le séduire.

"Je ne vais pas juste le tuer, je vais l'ASSASSINER!"

"Léo, détends toi, ne t'inquiète pas. Je suis sûr que Mallory ne va pas se laisser faire."

"Me détendre ?! Ne pas m'inquiéter ?! Josh, tu as une idée de ce que tu dis ?"

"Allons, Leo... Mallory une grande fille. Elle n'hésitera pas à le rembarrer s'il essaye quelque chose."

"Je vais aller là-bas et l'aider."

"Tu pourrais quand même les écouter d'abord." s'inquiéta Josh, un peu concerné du fait que Leo avait réagi plus fortement qu'il aurait prévu. "Prends quelques minutes pour te calmer. Tu ne veux pas avoir un accident en allant secourir ta fille ?" Il entendit Leo inspirer profondément.

"Tu as raison. Mais je vais passer chez elle, quand j'aurai fini ici, juste m'assurer que Mallory va bien. C'est encore mon bébé."

"Je suis sûr qu'elle sera très heureuse de te voir."

"Ouais." Sur ce Léo raccrocha le téléphone et se tourna pour regarder fixement Margaret.

"Elle vous a demandé de ne pas me le dire ?" Margaret inclina la tête, assez secouée par l'explosion récente de Léo.

"Elle l'aime, Léo."

"Ne me dites surtout pas ça !"

Margaret ne pouvait s'empêcher de rouler des yeux. "Vous pensez qu'elle l'aurait demandé si elle l'avait détesté ?" Léo libéra un soupir. Il avait mal interprété le comportement de Sam cette semaine. Il avait pensé que Sam redoutait l'assignation. A la place, il complotait pour sortir avec son petit bébé, l'unique enfant de Leo.

Une heure et dix minutes après que Sam ait quitté Clearlake, il était debout devant la porte de l'appartement de Mallory. Il jeta un coup d'œil par en dessous, juste pour s'assurer qu'il portait vraiment un pantalon et qu'il n'y avait rien d'autre de mortifiant. Satisfait, il appuya sur la sonnette.

"Entrez!" appela Mallory de l'intérieur. Elle se regarda dans un miroir et sourit. Les vêtements qu'elle avait choisi n'étaient probablement pas les plus adaptés pour l'endroit où elle voulait l'emmener, mais elle dût admettre qu'elle était superbe. Elle fit une pause devant le miroir, ajustant son haut d'un pourpre léger, et s'assurant que sa jupe courte noire était droite. Satisfaite, elle alla à la porte et l'ouvrit.

"Hé Mallory…woah" Mallory sourit, presque timidement. "Tu es sensationnelle."

"Merci. Tu es très élégant aussi." Répondit-elle. Elle jeta un coup d'œil à ses pieds. "Chaussures sèches ?" Il ricana un peu.

"Oui, les chaussures sont sèches et j'essayerai d'éviter n'importe quels seaux d'eau que nous pourrons rencontrer par hasard ce soir."

"Cela ressemble à un projet." Elle atteignit le hall et saisit sa veste. "Prêt ?"

Il inclina la tête alors qu'il l'aidait à mettre son manteau. "Tu as un projet, ou ..." il s'écarta, ne sachant pas exactement comment finir la phrase.

"Oh, crois-moi, j'ai un projet." Ils s'avancèrent dans le couloir, et elle ferma la porte. Après avoir mi ses clés dans son sac, elle pris subtilement la main de Sam.

"Bon. J'aime une femme avec un projet," dit-il, tentant de masquer son trac. Il n'était pas nerveux, en fait il avait un bon pressentiment pour cette soirée. C'était juste...Mallory était si belle, une femme si incroyable, il ne voulait pas se faire avoir…une fois de plus. Elle lui sourit.

"Super. Alors nous allons à Arlington."

"Arlington ? Qu'est-ce qu'il y a là-bas ?"

"Chuck E. Cheese."

"On va sortir ensemble à Chuckiecheese ?" demanda-t-il, en articulant assez mal le nom.

"Oui, sauf qu'on dit Chuck. E. Cheese's" lui dit-elle, séparant le nom en trois syllabes pour comprendre plus facilement.

"Ce n'est pas comme une cour de récréé pour gamin, ou un truc comme ça ?

"Si ça y ressemble, oui."

"Puis-je te demander pourquoi ? Non pas que je doute qu'on va s'amuser, et tout ça…"

"Quel jour est-on ?"

"Samedi."

"Pourquoi étais tu à Clearlake ?"

"C'était mon assignation."

"Ton assignation pour ?"

"Cheese Day…oh," sourit-il. "C'est un jour à thème ?"

Elle inclina la tête et lui rendit son sourire.

Après leur arrivée, il commandèrent des sandwich de fromage grillé après que Mallory ait insisté, ils se levèrent pour profiter des jeux. Ils tentèrent la piscine à balles, mais la tenue de Mallory ne le permettait vraiment pas.

Sam essaya de gagner un prix pour Mallory. Il voulait être un chevalier en armure pour elle. Malheureusement, ces jeux de d'habileté n'étaient pas son point fort. "Pourquoi ils n'ont pas de jeu de futilité ?" murmura-t-il après avoir perdu de nombreuses fois au lancer d'anneaux. Elle attrapa un fou rire.

"Parce que tu serais le seul à jouer !"

"Je gagnerais."

Elle inclina simplement la tête avant de le tirer par le bras. "Viens"

Il se laissa conduire. "Où allons-nous ?"

"Chamboule tout!" s'exclama-t-elle en jubilant.

Environ 10 jeux de chamboule tout plus tard, Sam avait 12 billets, Mallory, 358. Il regarda sa pile puis celle de Mallory. "Comment as-tu fait ?" "J'ai triché," dit-elle de marbre.

"Tu as quoi ?!"

Elle roula des yeux. "Je rigolais c'est tout, Capitaine. J'ai commencé à jouer au Chamboule tout, je savais à peine marcher. C'est mon jeu préféré."

"Oh," répondit-il timidement. Ils se dirigèrent vers le comptoir et Sam lui donna galamment ses 12 pauvres billets. "Je regrette qu'ils ne te soient pas d'une plus grande aide."

Elle haussa les épaules, absorbé par le choix de son lot. Elle prit une chouette en peluche avec ses 350 points et pas grand chose avec ceux qui restaient. Alors qu'ils s'éloignaient, elle lui montra sa chouette. "Son nom est Brainy," dit-elle.

"Elle est très mignonne." Sam tint le hibou un instant avant de le lui rendre.

"Il est pour toi, idiot" sourit-elle.

"Pour moi ?" Il y jeta un coup d'œil. En ne faisant pas attention où il allait, il rentra dans le coin d'une table de jeu.

"Sam regarde…" mais c'était trop tard. Heureusement, Sam ne se blessa pas avec le bord pointu de la table grâce à un énorme nounours vert. Sam termina sa pirouette entre les jambes de l'ours. Mallory ne pouvait pas l'aider. Elle essayait de ne pas éclater de rire, mais la vue de Sam dans les jambes d'un énorme ours vert n'avait pas de prix. Sam, profondément embarrassé, était trop énervé pour pouvoir se lever. Alors qu'il tentait de se sortir de là, il retomba à la renverse dans les pattes de l'ours. Le directeur qui avait du voir la scène, se précipita.

"Monsieur! Monsieur! Tout va bien ?"

Mallory regarda autour d'elle et remarqua qu'une foule s'épaississait rapidement . Pauvre Sam, pensa-t-elle. Il essayait juste d'être gentil...

"Oui, je vais très bien, merci" marmonna Sam au directeur.

"Je vous présente mes plus sincères excuses, monsieur. Nous sommes en pleine rénovation et donc certains de nos jeux ne sont pas à leurs places normales. Avez-vous besoin d'un médecin?"

"Un médecin? Non, non, je vais très bien, vraiment. merci."

"Que pouvons nous faire pour vous et votre…" le directeur jeta un coup d'œil à Mallory et jugea rapidement… "Femme ?"

"Ma femme ?" Sam regarda Mallory, qui haussa les épaules. "Vraiment. Nous allons bien."

Mallory inclina la tête. "Je pense que mon mari vient de se faire un nouvel ami, voilà tout," Mallory ne put s'empêcher de plaisanter.

Elle remarqua que Sam avait littéralement changé de couleur, elle se baissa à sa hauteur.

"Oh, je suis désolée, Sam," lui dit-elle doucement. Elle ne tenait pas à l'embarrasser plus qu'il ne l'était déjà.

"Bien, puisque vous semblez vous appréciez autant tous les deux, pourquoi ne pas l'emmener chez vous ? Nous avons essayé de le donner, mais aucun gagnant de jeu ne le mérite autant que vous."

Sam commença à ouvrir sa bouche pour dire ` non, merci ', mais se ravisa. "Nous ne voudrions pas faire un trou dans votre stock."

"Oh, croyez-moi, il n'y a aucun problème. J'espère juste que cela restera entre nous ?" demanda le directeur plein d'espoir. Sam réalisa que le directeur avait peur d'être poursuivi en justice. Il voulut rapidement apaiser les craintes de cet homme. Après tout, il s'y était fourré tout seul dans les jambes de l'ours.

"Bien sûr. Et nous vous remercions pour l'ours ... il ira parfaitement dans la chambre d'enfants." Il se leva et lui serra la main.

"Merci, monsieur"

"Non, monsieur, c'est moi qui vous remercie." répondit le directeur, évidemment soulagé. "Et j'espère que cet incident ne vous a pas détournés d'ici."

"Oh non, au contraire," lui dit Sam. "Ce sera une grande histoire à raconter à nos enfants quand ils seront plus vieux."

Mallory observa avec la plus grande fascination comme Sam réussit à mentir si effrontément au directeur. Bien sûr, chacun obtint ce qu'il voulait dans cette affaire. Sam partait sans avoir à remplir un constat d'accident et la foule se dissipait rapidement. Le directeur n'avait plus à s'inquiéter d'une poursuite en justice, ou quelque chose du même goût. Et le grand ours vert obtenait une maison.

Quelques minutes plus tard, après que Sam et le directeur aient discuté de la meilleure place pour un signal d'alarme, Sam se tourna vers Mallory. "Prête à partir ?"

Mallory inclina la tête. "Je pense que nous avons eu assez d'aventure pour ce soir."

"Ouais." Sam se pencha pour prendre le grand ours vert. "Oof!" s'exclama-t-il. "Cette chose est lourde!"

Mallory rit de bon cœur quand elle le vit le ramasser. Les bras de Sam ne faisaient même pas le tour du nounours tant il était gros.

"Tu devrais peut-être demander à quelqu'un de t'aider."

"Mallory, je peux porter un animal en peluche, merci" dit-il en lui tournant complètement le dos.

"J'en ai assez d'être ici, Capitaine."

"Oh. Très bien."

"Tu arrives à voir?"

"hum, eh bien, non pas vraiment."

Le directeur passa à ce moment avec un petit panneau de signalisation. Mallory lui fit un signe et il vint rapidement.

"Vous n'auriez pas un moyen de porter cet ours, comme un chariot ou quelque chose ?"

Le directeur inclina la tête. "Bien sûr." Il appela un des types du comptoir, qui leur apporta un petit chariot. Ils mirent l'ours sur le chariot et roulèrent ainsi jusqu'à la voiture de Sam, tentant de faire de la place à l'arrière. Après l'avoir installé, Sam et Mallory remercièrent une fois de plus le directeur. Ils montèrent à l'avant et Sam démarra le moteur. "Tu te rends compte que cet ours va passer la nuit chez toi ce soir ?" demanda Sam à la si jolie rouquine.

"Il n'est pas le seul," dit Mallory de façon suggestive. Si Sam avait bu, il n'aurait pas été sûr de ce que venais de dire Mallory. Au lieu de cela, il était juste heureux de ne pas avoir encore quitter le parking.

"Tu veux toujours que je vienne chez toi ce soir ? Après tout ce qui s'est passé ce soir ?

"Sam ... je savais que tu étais maladroit bien avant ce soir. Je trouve ça adorable ce que tu as fait pour gagner ce nounours, de toute façon.

"Oh. Bien." Dit Sam, qui ne savait pas trop quoi dire d'autre. Avec un sourire, Mallory posa sa main sur son genou et ils rentrèrent silencieusement jusque chez elle.

Leo rentra dans l'appartement de sa fille, après avoir compris que même s'il y avait quelqu'un à l'intérieur, ils ne répondraient pas. Après un coup d'œil alentour, il comprit qu'il n'y avait personne.

"Je vais le tuer," murmura Léo à lui même. Il entra dans le salon et alluma la télé en l'attendant, histoire d'être sûr qu'elle allait bien. Mais il trouvait qu'il était trop nerveux ou frustré, peut-être les deux, pour rester assis et regarder la télé. Après quelques minutes, il se surpris à arpenter le salon de long en large. Finalement fatigué de ses grandes enjambées, il erra dans la pièce d'à côté pour appeler le bureau. S'il ne se passait rien, il pourrait parler à son assistante jusqu'à ce que sa fille rentre, saine et sauve, indemne, et seule.

Ils se garèrent devant l'appartement de Mallory, et d'une façon ou d'une autre, entre eux deux, ils tentèrent de faire rentrer l'ours dans l'ascenseur. "Je ne sais vraiment pas où je vais le mettre" dit Mallory avec un sourire.

"Lui ou moi ?" demanda Sam avec un sourire.

"Oh Crois moi, je sais où je vais pouvoir te mettre !" Elle se pencha pour l'embrasser au moment où les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. "Zut", ne put elle s'empêcher de murmurer. A eux deux, ils réussirent à amener l'ours jusqu'à la porte de Mallory, et elle dut chercher les clés dans son sac.

Sam, qui se rendit finalement compte qu'il allait vraiment rester pour la nuit, ne put l'aider à les trouver. Derrière Mallory, il fit glisser ses bras autour de sa taille, et commença à embrasser le bas de son cou.

"Mm ...tu me distraies..." murmura-t-elle.

"C'est une mauvaise chose ?" lui répondit-il.

"Je n'imaginais pas que tu…embrassais…si bien." Elle trembla un peu lorsqu'elle sentit son ses mains sous sa chemise. Il sentit son frisson.

"Je suis désolé," chuchota-t-il et commença à retirer ses mains.

"Non!" dit-elle, un peu trop rapidement. Elle mis ses propres mains sur les siennes pour les tenir où elles étaient.

"D'accord," dit-il avec un sourire.

"Mais…Sam ?"

"Oui ?"

"On ne pourrait pas reprendre à l'intérieur ?"

Elles remis ses mains dans son sac et trouva enfin ses clés.

"Absolument." Il lui laissa assez de temps pour ouvrir la porte. Il poussa d'un coup de pied l'ours à l'intérieur et ils reprirent rapidement. Mallory referma la porte derrière eux et ensuite porta toute son attention à Sam.

"Oui, mm-hm, oui. Très bien." Léo soupira alors qu'il écoutait son assistante lui raconté une histoire de…bref, peu importe. Quelque chose qui ne l'intéressait pas le moins du monde. Attendez. Etait-ce la porte ? Oui, il en était sûr ! " Ecoutez Margaret, je dois y aller. Je pense que ma fille viens de rentrer. "

Sam souleva rapidement sa chemise par dessus sa tête et l'adossa doucement contre le mur. Il se pencha jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent, et l'embrassa passionnément. Sam réalisa que c'était la première fois qu'il prenait l'initiative de l'embrasser. D'une manière ou d'une autre, le résultat était le même. Il était avec cette femme incroyable, et elle se laissait embrasser.

C'était à son tour d'ôter les vêtement de Sam. En un mouvement rapide, Mallory tira sa chemise de polo par dessus sa tête. Il atterrit sur le plancher à côté de sa chemise. Oui, c'était sans aucun doute ce dont elle avait rêvé.

Sam s'abaissa pour embrasser son cou, et sa poitrine maintenu par son soutient gorge. Lorsqu'il la regarda, il fut satisfait de voir qu'elle gardait les yeux fermés et qu'elle semblait apprécier. Il se focalisa à nouveau sur sa poitrine, laissant sa langue danser avec la dentelle.

Mallory soupira de satisfaction. Elle pouvait sentir la douceur dans ses baisers, dans tout ce qu'il faisait. Jamais auparavant elle ne s'était sentie si insouciante. Elle ouvrit les yeux pour lui dire à quel point elle était bien, mais au lieu de cela elle fut accueillie par le pire de ses cauchemars. "Papa!"

Leo se tenait là, les regardant fixement. C'était quelque chose qu'il avait souhaité ne jamais voir. Non seulement Sam pelotait sa fille, mais elle venait juste de lui ôter sa chemise. Il l'embrassait et lui faisait sûrement d'autres choses que Leo ne voulait surtout pas connaître. Mais le pire, c'était que Mallory semblait prendre autant de plaisir que lui. Non. C'était impossible. Elle était simplement sous l'emprise de la chaleur du moment. Elle ne voulait pas réellement être avec Sam. Leo savait qu'il devait faire quelque chose. "Ote immédiatement tes mains de ma fille!" cria-t-il à Sam. A l'instant même où Mallory avait hurlé le nom de son père, Sam avait été paralysé par la peur. Il était resté exactement où il étais, ses mains sur la taille de Mallory, sa bouche un peu plus bas que son cou. Quand il entendit le hurlement de Leo, il resta debout et éloigna ses mains de la taille de Mallory. Il commença à reculer loin d'elle lentement.

"C'est ça. Eloigne toi. Mallory, éloigne-toi de la porte et laisse-le partir."

Mallory tendit son bras, et saisit la main de Sam. Elle n'allait pas laisser son père lui faire peur. "Mallory, éloigne toi de lui. Il n'est pas assez bien pour toi. Laisse le s'en aller. Laisse le partir."

Sam resta ainsi, n'ayant aucune idée de ce qu'il devait faire. Il ne voulait pas partir, mais d'un autre côté, il ne voulait pas mourir non plus. Mais Mallory lui tenait la main d'une poigne de fer. Il ne voulait pas la laisser, si elle ne le voulait pas elle même. Il subirait les conséquences.

"Je partirai si tu me le demandes" dit-il doucement à Mallory.

"Oui. Allez. Sors!" hurla Leo. Mallory regarda Sam puis son père. Elle était sur le point de dire à Sam à quel point elle était bien, à quel point elle voulait vivre une relation avec lui. Elle avait même envisager la possibilité qu'elle l'aimait. Elle n'était pas prête pour cela encore. Mais elle désirait avoir une relation avec lui. Mais elle ne voulait surtout pas détruire la carrière de Sam pour satisfaire ses désirs.

"Ce serait peut-être mieux que tu t'en ailles," dit-elle, sa voix à peine plus audible qu'un chuchotement, tout en regardant le plancher. Sam retira sa main. Bien, il avait sa réponse.

"Ok. Tu veux que je partes, alors je m'en vais," dit-il, essayant de retenir sans succès l'amertume dans sa voix.

"Sam, non, attends!" s'écria Mallory, en le regardant.

"Laisse le partir Mallory. Cet homme ne te mérite pas. Il veut juste coucher avec toi."

"Papa, ferme la!" hurla Mallory, en faisant rapidement face à son père. "Tu ne comprends pas ? Je suis une grande fille maintenant. Je peux faire ce que je veux que diable ! Je t'ai donné cette clé, on était tous les deux d'accord pour dire que tu ne viendrai pas faire ce que tu es en train de faire !"

"Faire quoi, Mallory ? Essayer de te protéger ? Et bien, pardonne-moi d'être un père si soucieux pour son enfant."

"Si tu avais vraiment voulu me protéger, tu aurais poussé Sam à m'inviter. Regarde-le! Il renoncerait à tout si je le lui demandait tout de suite! Il renoncerait à sa carrière, sachant que tu le renverra lundi, simplement parce que je lui ai demandé. Il ferait tous ça pour moi ! Cet homme ferait tout pour me protéger!"

"Ca peut y ressembler aujourd'hui, Mallory, mais ce n'est pas vrai. Il couche avec des Call Girls, pour l'amour de Dieu !"

"Une! Il a couché avec une ! Et je ne suis pas vierge, non plus, tu sais, Papa. Nous faisons tous des erreurs."

"Mallory O'Brien McGarry!"

"Quoi ?! Que veux tu que je fasse, te mentir ? D'accord, Papa. Je vais te mentir. Je n'ai jamais couché avec personne auparavant. Je n'ai même jamais embrassé de types. Alors ? Tu te sens mieux maintenant ?

"Pourquoi me fais-tu cela ?"

"Pourquoi me traites-tu toujours comme si j'avais douze ans ? Regarde-le. Regarde cet homme. Papa. Cet homme ne demande qu'à m'aimer. Je l'ai rejeté, j'ai abusé de lui, je l'ai ridiculisé, mais malgré tout, il revient vers moi, encore. Je ne vais pas continuer ce petit jeu. Je ne vais pas laisser partir la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie parce que mon père nous a vus nous peloter. Je suis désolée. Je ne le laisserai pas." Elle se tourna pour faire face à Sam. "Je ne te laisserai pas," répéta-t-elle doucement. Sam lui sourit et tendit sa main pour chasser les larmes qui menaçaient de couler sur ses joues.

"Je veux t'aimer," lui chuchota-t-il. Il lui offrit ses deux bras et elle se blottit contre lui. Il la maintint contre lui. "Plus que tout au monde…je veux t'aimer."

Léo observa ces deux là soigneusement. Il ne voulais pas l'admettre. Il ne voulais pas reconnaître que Mallory était assez âgée pour tomber amoureuse, et Sam assez bien pour réaliser à quel point elle était précieuse. Mais à voir ces deux là, il ne pouvait le nier plus longtemps. Il voulait que sa fille soit heureuse, et il avait été odieux. Manifestement, Sam avait plus de succès. Il récupéra leur vêtement qui traînait à terre. En rencontrant les yeux de Sam, il les lui remit. Sam fit un signe de la tête, montrant sa compréhension, et s'écarta de Mallory assez longtemps pour l'aider à remettre sa chemise. "Prends bien soin d'elle Sam" dit Léo. Il avait l'impression d'avoir perdu sa fille, surtout parce que c'était vrai. À cause de son obstination et refus de la voir comme une adulte, il serait forcé de découvrir comment elle se comportait à présent avec son petit ami. Ses épaules s'effondrèrent sous la défaite et la douleur, il se dirigea vers la porte.

"Papa," dit Mallory doucement. Leo se tourna à l'appel de son nom. Sam desserra son étreinte et recula.

"Je t'aime." Elle s'approcha de lui et l'enlaça fermement.

Leo la serra contre lui, la tenant de toute ses forces. "Je suis désolé, mon chaton. Je suis désolé d'avoir été si têtu. Je ne veux pas que tu souffres."

"Je ne veux pas que tu souffres , non plus, Papa," répondit Mallory. "Mais je veux être avec Sam." Leo se retira et la regarda. Il inclina la tête lentement.

"Mais tu m'as dit à l'instant qu'il avait fait quelque chose de stupide ? "

Elle fut prise d'un fou rire. "Pourquoi je ne t'ai pas dit qu'il avait fait quelque chose de très sensé ? C'est bien plus rare," dit-elle, souriant à Sam. Léo en rit et l'embarras put se lire sur le visage de Sam.

"Pourquoi ai-je le sentiment qu'il y a une histoire derrière cela ?"

Mallory rit de plus belle. Elle les mena au divan pour s'asseoir et écouter son histoire.

"Bien, tout a commencé quand Sam a voulu me gagner un ours en peluche..."

THE END






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