:: The West Wing : Les Couloirs de la Maison Blanche ::

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J'aurai du te le dire

Note : ceci est une traduction d'une Fic d'Elena, que je remercie pour son accord, je tiens à préciser que les personnages ne sont en aucun cas notre propriété, mais celle d'Aaron Sorkn et la NBC, et je ne sais qui...
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Il regardait fixement sa tasse de café, cherchant la meilleure façon de dire ces mots. Il fit une pause pour regarder Mallory, qui fredonnait un air calme alors qu'elle préparait des œufs brouillés. Sa voix était mélodieuse, et lui donnait des frissons. Tout en elle lui donnait des frissons. Il ne voulait pas lui dire. Elle se fâcherait et il se mettrait sur la défensive, et ils se disputeraient. Il ne le voulait pas. Il voulait encore frissonner. Il voulait sentir ses lèvres contre les siennes quand ils tentaient de se déshabiller l'un et l'autre frénétiquement. Il voulait s'agenouiller et faire glisser un diamant miroitant à son doigt. Il voulait regarder ses yeux et réciter deux simples mots qui les uniraient dans Dieu pour toute l'éternité. Il secoua la tête quand il se rendit compte que s'ils n'avaient pas cette dispute, ils n'auraient pas d'avenir. Et il le voulait plus que tout. Elle continua à fredonner en servant le petit déjeuner, secouant inconsciemment ses hanches avec la musique. Cela le rendait fou, et une fois de plus, il envisagea ne rien lui dire. Elle s'assit à côté de lui et ses yeux rétrécirent immédiatement.

"Sam, qu'est-ce que tu ne me dis pas ?" Il regrettait que ses expressions soit si facilement visibles.

"Mallory, je ne peux pas croire que tu penses..." "Je ne peux pas croire que tu me cache quelque chose. Donc on en est au même point. Dis-moi maintenant. Nous sommes ensemble, tu te souviens ?"

Elle leva l'anneau d'argent qu'ils avaient désigné récemment comme le symbole de leurs obligations. Il ne pouvait plus le cacher maintenant.

"Je dois voir Laurie pour le déjeuner aujourd'hui."

La surprise envahit son visage. "La Call Girl ?" "Elle a terminé ses études à la faculté de droit et je veux fêter ça avec elle."

"Peux tu me dire comment tu faites ça avec une Call Girl ?

"Ne fais pas cela, Mal," la pria-t-il. Son tempérament irlandais s'enflammait plus que de raison. Il ne pouvait pas faire marche arrière. Il ne pouvait pas abandonner une amie. Il devait lui faire entendre raison.

"Vas-y ! Je me fiche honnêtement que tu la voies, parce que j'ai confiance en toi avec tout mon cœur et toute mon âme. Mais le monde, en particulier la presse, ne pardonne pas facilement. Au moment même où ils te verront avec une Call Girl, tu seras la cible des tabloïds. La presse va te traquer et ensuite ils me découvriront. Et toute cette histoire grossira. Tu ne peux pas la voir.

"Personne ne sait qu'elle est une Call Girl, Mallory. Ce sera juste moi et une amie qui déjeune ensemble. Il n'arrivera rien. Je te le promets."

Il lui offrit sa main, priant pour qu'elle la prenne. Son vœux fut accordé quand ses doigts minces enveloppèrent les siens.

"Promis ?"

"Je te le promets." Il se pencha et embrassa le sommet de son front. Elle le regarda et il fondit quand un sourire éclaira ses traits délicates.

"Je t'aime, Capitaine."

"Je t'aime aussi." Il soupira intérieurement alors qu'ils venaient de vaincre un autre obstacle. Un sentiment angoissant envahit son estomac malgré cela. Cela le rendit perplexe. À ce moment même, elle lui serra la main.

"Tu dois aller travailler. Tu vas être en retard." Ses yeux errèrent sur l'horloge quand il comprit l'exactitude de sa déclaration. Il commença à courir à travers leur maison et trébucha avec ses pantoufles dans l'entrée. Son rire d'or se répercuta dans sa tête quand il se rua à sa Jeep et se prépara à aller au boulot. Le seul point noir à l'horizon était l'angoisse qui lui nouait l'estomac. Les choses n'avaient jamais été plus belles entre lui et Mallory, il n'y avait rien qui lui causerait des problèmes au bureau et il allait pouvoir féliciter Laurie. Il se dit que tout irait bien. Il n'y avait rien qui pourrait gâcher ce jour.

****

La soirée suivante il gara sa Jeep le long du trottoir. Il était assis là regardant fixement ses mains, se demandant que lui dire. Il aurait dû lui dire qu'il avait entendu un clic d'appareil photo, lui dire qu'il avait vu un flash du coin de l'œil. Il pensait que ce n'était rien. Il ne pouvait pas s'autoriser à penser que c'était quelque chose de sérieux. Il ne pouvait pas dire à Mallory qu'il n'avait pas tenu sa promesse, ne pouvait pas se dire à lui même qu'il n'avait pas tenu sa promesse. Les lumières étaient allumées à la maison. Il savait qu'elle était là et il savait qu'elle savait. Il ne pouvait pas se cacher plus longtemps. Il devait en finir avec ça. Il se força lui-même à quitter le véhicule et entre chez lui. Elle l'attendait. Elle avait tiré une chaise à côté de la porte. Elle ne l'avait pas regardé quand il était entré, elle lui remis juste une feuille. La photo.

"Ils l'ont accroché dans la salle des profs, parce qu'ils ont pensé que je trouverais drôle que l'enfant chéri du staff de mon père ait été pris en photo avec une prostituée. Ils m'ont dit combien ils m'ont trouvé raisonnable d'avoir compris à quel point tu étais un homme horrible après l'opéra. Toute la journée, ils ont fait des plaisanteries sur Sam Seaborn et son amie spéciale. Et je suis restée là bas, feignant de les trouver drôles et essayant d'ignorer combien mon cœur se fendait en deux."

"Mal, je suis..."

"Tu avais promis," exposa-t-elle amèrement. "Tu avais promis et j'ai eu confiance en toi."

"Mais..." Il voulait lui dire tant de choses, si seulement elle le regarderait. Ses yeux se fixèrent sur l'anneau d'argent à son doigt, sans jamais en découvrir la présence.

"J'ai besoin de quelques jours, pour faire le tri. Pour faire le pont sur nous. Je t'ai préparé une valise. Je me fiche de savoir où tu vas aller."

"Mallory, ne fais pas cela. Tu ne penses pas clairement."

"Je ne pense pas clairement ? Non, Sam. Tu vois, je ne pensais pas clairement quand j'ai cru que juste parce que tu m'avais fait une promesse tout irait bien. Je pense parfaitement clairement maintenant. Vas t'en."

Silencieusement, elle lui tendit l'anneau.

"S'il te plaît ...." sa voix s'étrangla. Elle s'approcha de lui, plaça l'anneau dans sa main et referma ses doigts autour. Elle examina ses yeux et il put voir qu'elle avait pleurer.

"Vas t'en." Ses mots étaient très doux, mais définitifs.

Sans un mot, il prit la valise qu'elle avait préparée et sortit. Seulement là elle se permit de fondre en larmes.

A suivre

Fic écrite par Elena, traduite par Anna






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